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Les Milieux

La commune de Saint Orens est située au sud-est de Toulouse à l’extrême Ouest de la plaine du Lauragais, en limite de la vallée de la Garonne.
La commune occupe une superficie de 1306 ha et elle présente un relief vallonné. Deux cours d’eau, la Saune et la Marcaissonne, traversent la commune d’Ouest en Est. Il faut souligner que l’ensemble des milieux aquatiques (cours d’eau et plans d’eau) contribue fortement à la richesse de la faune et de la flore.
Très proche de Toulouse, la commune est soumise à une forte pression urbaine. Saint Orens a vu sa population passer de 4500 de 1980 à 12000 habitants en 2020. Les zones urbanisées occupent 35% du territoire communal, tandis que la part des espaces naturels, agricoles et forestiers (NAF) occupe 56,6 %. Les grandes parcelles des champs (cultures intensives) se situent sur une ceinture côté Lauragais allant du nord-ouest au sud-est. Seulement quelques corps de ferme sont encore présents ; toutefois le réseau des haies est encore relativement intact. Quelques boisements historiques ont été préservés tels que le Bois du Bousquet, le Bois du Coustou, le Bois du Tachou et le Bois de Tardieu occupant une surface totale d’environ 19 ha.
Les milieux sont de 4 types : urbain, péri-urbain,agricole et naturel. Le milieu péri-urbain intègre les espaces verts, les parcs et les jardins partagés.
Les milieux naturels peuvent être regroupés en 4 grands types :

  • milieux boisés (bois, ripisylves, haies et chemins ruraux)
  • milieux aquatiques (cours d’eau et plans d’eau)
  • milieux humides (prairies humides et mesohygrophiles, zones et terres agricoles humides)
  • milieux ouverts (prairies sèches, terres agricoles)

Les espaces naturels constituent des réservoirs de biodiversité (bois, lac, mares, prairies) et des corridors écologiques (cours d’eau, chemins ruraux et terres agricoles). La cartographie et la description des espaces naturels permet d’inventorier les espèces et habitats sensibles et contribuer ainsi à leur préservation. Les données de présence et de déplacements de la faune permettent de caractériser les réservoirs et la circulation dans les corridors (isolement ou continuités écologiques).

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