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Les Prairies

Les prairies naturelles présentant un cortège floristique diversifié et spontané, n’ayant été ni retournées, ni resemées. Même si on les qualifie de naturelles, c’est le travail de l’homme qui maintient ces prairies en l’état, grâce à la fauche ou au pâturage. Faute d’entretien, ces agrosystèmes s’enfrichent et évoluent vers un stade forestier.
L’enherbement permanent diminue le ruissellement, favorise l’infiltration et joue donc un rôle important dans la protection des sols (lutte contre l’érosion sur les versants de coteaux) et la qualité de l’eau. La richesse du sol et sa structure, le pH, les conditions d’humidité et l’exposition conditionnent la présence de communautés végétales différenciées - prairies oligotrophes (maigres) sur sol pauvre et drainant, prairies mésophiles sur des sols relativement fertiles et drainés.
C’est dans les prairies naturelles que la biodiversité est la plus élevée. Les prairies sur des sols pauvres accueillent généralement une forte diversité floristique. Un enrichissement par des engrais, qu’ils soient chimiques ou organiques, favorise le développement des graminées et d’espèces communes au détriment des autres et banalise le milieu.
La fauche doit idéalement attendre le mois de juillet où les plantes commencent leur repos estival, voire l’automne. Il faut éviter de laisser le produit de la fauche sur place, ce qui pourrait avoir pour effet d’enrichir le milieu, mais le fait de laisser quelques meules de foin est bénéfique car elles constituent des abris appréciés par certains animaux.
Au-delà de la richesse botanique les prairies naturelles sont très attractives pour la faune.

  • Aux orthoptères, aux insectes pollinisateurs (prairies fauchées notamment).
  • Aux insectes coprophages attirés par les déjections (pâturages)
  • Les prairies constituent donc des zones de ressources alimentaires très importantes pour l’avifaune, les reptiles les micromammifères.

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