[Visiteur] > Accueil > La Faune > Oiseaux > Passereaux

Alouette lulu

Lullula arborea
INPN: Animalia / Chordés / Oiseaux / taxon 3670

16.02.2024 | Hélène LAVIRON | Répartition Biodiv

Description

Comme sa cousine l’Alouette des champs (Alauda arvensis), l’Alouette lulu (Lullula arborea) est un passereau de teinte dominante brunâtre, dénué de couleurs vives. Comment distinguer les deux espèces ?
- L’Alouette lulu est la seule parmi les alouettes françaises à présenter un motif pâle-noir-pâle sur le bord d’attaque de l’aile, au niveau de l’articulation du poignet, visible même lorsque l’aile est pliée.
- ses larges sourcils clairs bien visibles se prolongent loin en arrière et peuvent se rejoindre sur la nuque
- sa queue au bout blanchâtre et aux bords brun clair (bords blancs chez l’alouette des champs)
- l’Alouette lulu est nettement plus petite que l’Alouette des champs, et en vol, sa queue courte lui donne une silhouette plus trapue ; ses ailes ne présentent pas le bord de fuite pâle de l’Alouette des champs.
- même si on la trouve souvent à terre, l’Alouette lulu se perche volontiers sur les arbres, buissons, fils électriques, contrairement à sa cousine
- le chant reste le moyen le plus fiable de l’identification. Emis en vol ou depuis un perchoir, il se compose d’une cascade de notes claires descendantes un peu mélancoliques

Biologie – écologie

Dans nos régions l’Alouette lulu est un oiseau sédentaire, dont les effectifs sont grossis en hiver par des migrateurs venus d’Europe du Nord.
C’est une espèce thermophile qui recherche les milieux ouverts secs ou vite ressuyés, coteaux en pente douce, pelouses calcaires, landes, dunes, … Mais elle apprécie la proximité de perchoirs : haies vives, lisières de bois, ou tout simplement fils électriques ou poteaux de clôture.

En été, elle s’y nourrit essentiellement d’insectes et d’araignées, en hiver elle complète son menu avec des graines (graminées, crucifères, ombellifères, chénopodes,…).

Le nid est installé au sol. La femelle construit une coupe associant mousses, radicelles, herbes sèches et y dépose une première ponte de 3 à 4 œufs dans la 2e quinzaine de mars. L’incubation dure deux semaines ; les jeunes quittent le nid au bout d’une dizaine de jours, avant de savoir bien voler. Une deuxième ponte est souvent rapidement effectuée.

En net déclin dans le nord de sa zone de répartition, cette espèce protégée (autre différence avec l’alouette des champs) reste bien représentée dans la moitié sud de la France, mais avec une érosion lente de ses effectifs due à la perte d’habitats favorables (fermeture des milieux) et à la baisse des populations d’insectes.

Observations par période

J F M A M J J A S O N D 2023 2024 Alouette lulu - Total: 2 observations 1 2 3 0 1 1

Liste des observations

Trier: par numéro | par date

Une alouette à la future forêt urbaine
6768 - Une alouette à la future forêt urbaine

Alouette lulu : 1 - Rue du Tucard, Saint-Orens-de-Gameville
24.06.2024 - Bernard Laviron (Biodiv.Sone)

Alouette sonore
5987 - Alouette sonore

Alouette lulu : 1 - Route de Lauzerville, Saint-Orens-de-Gameville
14.11.2023 - YvesL (Biodiv.Sone)

Complements

Sources et liens :
INPN : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/3670/tab/fiche
pour en savoir plus : INPN : chrome-extension ://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/Alouette-lulu.pdf

Photo d’illustration : Bernard LAVIRON pour SONE