24.10.2016 | Répartition Biodiv
|Halyomorpha halys est une punaise de la famille des Pentatomidae (punaises possédant des antennes constituées de cinq segments). En France on la surnomme “Punaise diabolique” car c’est une espèce invasive, capable de coloniser rapidement de nouveaux territoires, et qui peut causer des dégâts sur les récoltes de fruits et légumes.
Originaire d’Asie, Halyomorpha halys est apparue sur la côte est des Etats-Unis en 1996 et a rapidement colonisé 37 Etats. Sa première observation en Europe date de 2007 en Suisse. Elle passe en Alsace en 2012, via l’Allemagne, puis dans les Alpes maritimes en 2015, via l’Italie. Dès le mois de juillet 2015, un individu est récolté à Escalquens, puis 4 autres, dont une larve, à Toulouse au 1er semestre 2016. La présence de la larve montre que la Punaise diabolique est maintenant bien installée en Haute-Garonne.
Il s’agit d’une punaise de grande taille (12 à 17 mm de long sur 7 à 10 de large), de couleur brun jaunâtre densément marquée de points sombres. La tête est allongée et rectangulaire. Les antennes sont foncées, le 4e segment est blanc à sa base et à son extrémité, le 5e seulement à sa base. La partie latérale visible des segments de l’abdomen alterne des marques noires et des taches blanches triangulaires.
Plusieurs punaises européennes ont des apparences proches, en particulier la Punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa), mais outre la coloration des antennes différente, la Punaise nébuleuse possède un éperon ventral, absent chez la Punaise diabolique.
Cette punaise doit son succès à son régime alimentaire très varié : plus de 120 plantes hôtes appartenant à de nombreuses familles botaniques ont été répertoriées en Asie et en Amérique du Nord. De nombreuses plantes cultivées, ornementales ou alimentaires sont concernées. H. halys se nourrit surtout sur les organes reproducteurs, endommageant les fruits qu’elle pique, qui perdent alors de leur valeur commerciale.
Les larves de H.halys ont besoin de températures supérieures à 15°C pour se développer. Dans le sud de sa zone d’origine, en Chine, cette punaise effectue 4 générations par an, mais en Suisse , elle ne parvient à en réaliser qu’une seule : les adultes sortent d’hibernation au printemps, se reproduisent en début d’été, et la nouvelle génération d’adultes émerge en fin d’été. A l’automne, lorsque les jours raccourcissent, ils se regroupent pour hiverner dans des crevasses, fissures, et dans les bâtiments, parfois en grand nombre, constituant une nuisance importante bien que sans danger.
Trier: par numéro | par date
Punaise diabolique : 1
- Rue du Négoce, Saint-Orens-de-Gameville
16.08.2024 -
Pierre JOUFFRET
(Biodiv.Sone)
Punaise diabolique : 1
- Rue du Bousquet, Saint-Orens-de-Gameville
01.08.2024 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Punaise diabolique : 2
- Rue du Bousquet, Saint-Orens-de-Gameville
16.01.2024 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Punaise diabolique : 1
- Rue de la Querqueille, Saint-Orens-de-Gameville
27.01.2019 -
HaleBopp
(Biodiv.Sone)
Punaise diabolique : 1
- Rue du Bousquet, Saint-Orens-de-Gameville
22.10.2018 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Punaise diabolique : 100
- rue du Bousquet, St Orens de Gameville
11.09.2017 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Punaise diabolique : 1
- rue du Bousquet, St Orens de Gameville
04.10.2016 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Sources et liens :
http://ephytia.inra.fr/fr/C/20532/Agiir-Punaise-diabolique
https://carnetsnatures.fr/volume%203/maurel-punaise_diabolique.pdf