[Visiteur] > Accueil > La Faune > Amphibiens

Salamandre terrestre

Salamandra salamandra
INPN: Animalia / Chordés / Amphibiens / taxon 92

26.02.2016 | Babette NAVARRA | Répartition Biodiv

En français elle est nommée salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu.

Taille maximale : 20 cm

Longévité : en moyenne 9 ans, 25 ans maximum

Maturité sexuelle : 2 à 4 ans

Prédateurs  : hérisson, couleuvre à collier

Régime alimentaire : petits invertébrés terrestres, tels que des arthropodes, annélides ou mollusques

C’est l’un des plus grands amphibiens à queue (ou urodèles) d’Europe.

Principalement nocturne, on peut voir la salamandre durant la journée lors de fortes précipitations. Elle préfère les boisements mixtes avec une certaine humidité au sol. Elle évite en principe les bois de conifères.
Les amphibiens sont de très bons bioindicateurs. A cause de leur respiration par la peau ces espèces sont intimement liées à leur milieu. Ils reflètent ainsi l’état de santé d’un écosystème.

La salamandre a de grands yeux noirs adaptés à la vision du soir et de la nuit. Elle a une peau lisse et noire avec sur le dos un motif jaune, occasionnellement orange à rouge. L’intensité du jaune et la quantité de taches varient également entre individus (variations phénotypiques). Les couleurs vives forment un signal aposématique (destiné aux prédateurs pour les avertir d’une éventuelle toxicité). Les glandes parotoïdes sont très marqués.
Sa peau lisse à aspect de latex est plus ou moins luisante selon le degré d’humidité.
Le venin laiteux de cet animal, secrété par des pores de sa peau, est irritant et le rend ainsi toxique vis à vis aux mammifères et oiseaux.
La couleuvre à collier par contre en consomme couramment.

La salamandre est représentée par deux sous-espèces. La sous-espèce terrestris est caractérisée par une robe de teinte de fond noire avec sur le dos deux séries longitudinales de taches jaunes et des taches jaunes sur les membres et la queue.
On peut observer la sous-espèce fastuosa surtout à partir des Hautes-Pyrénées à l’ouest avec des taches jaunes qui fusionnent en deux larges bandes continues.

La salamandre met bas ses larves (Ovovivipare) dans des eaux souvent courantes ou émanant d’une source : abreuvoirs, puits, ruisselets et suintements, mais aussi surtout en forêt dans des mares et ornières. Voici une vidéo d’une mise-bas :

https://www.youtube.com/watch?v=nf_baN_HuZI

C’est le plus terrestre de nos amphibiens. Les adultes ne connaissent même pas de phase nuptiale aquatique. La fécondation se fait à terre et les femelles ne s’immergent que brièvement et partiellement dans l’eau pour mettre bas des larves déjà écloses.

La larve de la salamandre est aquatique (pendant 3 à 4 mois) et facile à reconnaître. Elle présente une coloration variable, souvent en fonction du substrat de leur lieu de naissance, allant du beige très clair au noir en passant par le jaune. Les branchies sont sombres ou rouges. Une tache jaune clair à la base de chaque membre permet de l’identifier aisément. La tête est plus large que le corps avec un museau arrondi. La queue est arrondie et forme une palette natatoire. Les doigts et les orteils sont courts. Elles mesurent de 2 à 7 cm avant de passer en phase terrestre.

La Salamandre est intégralement protégée par la loi.

Menaces

La principale menace est l’action de l’homme sur les milieux : disparition des zones humides, fragmentation des habitats, pollution des eaux des sites de reproduction, mortalité sur les axes routiers.

Cet urodèle investit son énergie sur un très petit nombre de descendants auxquels il donne un maximum de chances de survie. Malgré ces efforts, une seule crue ou une canicule peuvent réduire à néant une génération entière de larves.

Une équipe de scientifiques de l’université de Gand a découvert Batrachochytrium salamandrivorans (Bsal), un champignon pathogène asiatique qui dévore littéralement la peau de nos salamandres et des tritons. Les animaux en meurent peu de temps après avoir été infectés.

Ce champignon est responsable pour des mortalité massives de salamandres dans les Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique, proche des frontières françaises.

Observations par période

J F M A M J J A S O N D 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 Salamandre terrestre - Total: 45 observations 10 20 30 0 4 1 1 2 2 0 1 2 8 10 14

Liste des observations

1 | 2 | 3 | 4 | 5

Trier: par numéro | par date

Larves de salamandres
4328 - Larves de salamandres

Salamandre terrestre : 50 - Allée de la Clairière, Saint-Orens-de-Gameville
25.03.2022 - Babette NAVARRA (Biodiv.Sone)

Invisibles de jour mais présentes la nuit
4266 - Invisibles de jour mais bien présentes la nuit

Salamandre terrestre : 3 - Rue de la Chênaie, Saint-Orens-de-Gameville
18.03.2022 - Bernard Laviron (Biodiv.Sone)

le retour du dragon nocturne
3240 - le retour du dragon nocturne

Salamandre terrestre : 1 - Rue de la Chênaie, Saint-Orens-de-Gameville
23.02.2021 - Bernard Laviron (Biodiv.Sone)

Le mystère de la Salamandre de Leclerc !
3056 - Le mystère de la Salamandre de Leclerc !

Salamandre terrestre : 1 - 1er étage parking Leclerc, Saint-Orens-de-Gameville
07.10.2020 - Pierre JOUFFRET (Biodiv.Sone)

Bijou noir et or
2376 - Bijou noir et or

Salamandre terrestre : 1 - Rue du Bousquet, Saint-Orens-de-Gameville
22.11.2018 - Hélène LAVIRON (Biodiv.Sone)

Au Bousquet après la pluie
2112 - Au Bousquet après la pluie

Salamandre terrestre : 25 - Bois du Bousquet, Saint-Orens-de-Gameville
29.04.2018 - Hélène LAVIRON (Biodiv.Sone)

1957 - Rencontre nocturne

Salamandre terrestre : 1 - rue du Bousquet, St Orens de Gameville
09.11.2017 - Hélène LAVIRON (Biodiv.Sone)

1641 - Présence incongrue

Salamandre terrestre : 1 - rue du Bousquet, St Orens de Gameville
23.04.2017 - Hélène LAVIRON (Biodiv.Sone)

951 - je sors la nuit et j’aime la pluie

Salamandre terrestre : 35 - Avenue Jean Bellières, Saint-Orens-de-Gameville
22.02.2016 - Babette NAVARRA (Biodiv.Sone)

1 | 2 | 3 | 4 | 5