01.01.2016 | Répartition Biodiv
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Ces drôles de coléoptères sont apparentés aux charançons, qui font comme eux partie de la famille des Curculionidae. La faune française comporte près d’une dizaine d’espèces, pas faciles à différencier, car très voisines d’aspect et de moeurs.
Leurs élytres (ailes antérieures dures des coléoptères) sont couverts d’écailles filiformes qui leur donnent un aspect poilu. Les Balanins volent fort bien.
Le corps de ces insectes n’excède pas le cm, mais la tête est prolongée par un rostre démesuré, qui peut doubler la longueur de son propriétaire, surtout si c’est une femelle. Les antennes, toujours coudées, y sont insérées, à une distance de la tête variable selon les espèces.
C’est avec ce rostre que la femelle perce la coque des fruits (noisettes, noix, glands, châtaignes, …) pour ensuite y déposer un oeuf, parfois deux dans les glands.
La larve se développe à l’intérieur, en se nourissant de la chair qu’elle peut consommer entièrement. Elle est dépourvue de pattes mais possède des mandibules suffisamment robustes pour percer un trou circulaire dans la coque et s’extraire de sa prison, souvent avec difficulté car le trou est du diamètgre de leur tête mais nettement plus petit que leur tour de taille.
Une fois tombée au sol, elle s’enterre pour passer l’hiver et se nymphosera au plus tôt l’été suivant – mais plusieurs années après pour certaines – pour donner en fin d’été un nouvel adulte, qui lui se nourrit du feuillage et tiges de très nombreuses espèces végétales et arbustives.
Trier: par numéro | par date
Balanins : 1
- Bois du Coustou, St Orens de Gameville
11.12.2015 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Sources et liens :
http://www.insectes-net.fr/balanin/balan2.htm
http://www.galerie-insecte.org/galerie/wikig.php?tax=Curculio
Photo d’illustration : Pierre Zagatti