26.02.2016 | Répartition Biodiv
|En français elle est nommée salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu.
Taille maximale : 20 cm
Longévité : en moyenne 9 ans, 25 ans maximum
Maturité sexuelle : 2 à 4 ans
Prédateurs : hérisson, couleuvre à collier
Régime alimentaire : petits invertébrés terrestres, tels que des arthropodes, annélides ou mollusques
C’est l’un des plus grands amphibiens à queue (ou urodèles) d’Europe.
Principalement nocturne, on peut voir la salamandre durant la journée lors de fortes précipitations. Elle préfère les boisements mixtes avec une certaine humidité au sol. Elle évite en principe les bois de conifères.
Les amphibiens sont de très bons bioindicateurs. A cause de leur respiration par la peau ces espèces sont intimement liées à leur milieu. Ils reflètent ainsi l’état de santé d’un écosystème.
La salamandre a de grands yeux noirs adaptés à la vision du soir et de la nuit. Elle a une peau lisse et noire avec sur le dos un motif jaune, occasionnellement orange à rouge. L’intensité du jaune et la quantité de taches varient également entre individus (variations phénotypiques). Les couleurs vives forment un signal aposématique (destiné aux prédateurs pour les avertir d’une éventuelle toxicité). Les glandes parotoïdes sont très marqués.
Sa peau lisse à aspect de latex est plus ou moins luisante selon le degré d’humidité.
Le venin laiteux de cet animal, secrété par des pores de sa peau, est irritant et le rend ainsi toxique vis à vis aux mammifères et oiseaux.
La couleuvre à collier par contre en consomme couramment.
La salamandre est représentée par deux sous-espèces. La sous-espèce terrestris est caractérisée par une robe de teinte de fond noire avec sur le dos deux séries longitudinales de taches jaunes et des taches jaunes sur les membres et la queue.
On peut observer la sous-espèce fastuosa surtout à partir des Hautes-Pyrénées à l’ouest avec des taches jaunes qui fusionnent en deux larges bandes continues.
La salamandre met bas ses larves (Ovovivipare) dans des eaux souvent courantes ou émanant d’une source : abreuvoirs, puits, ruisselets et suintements, mais aussi surtout en forêt dans des mares et ornières. Voici une vidéo d’une mise-bas :
https://www.youtube.com/watch?v=nf_baN_HuZI
C’est le plus terrestre de nos amphibiens. Les adultes ne connaissent même pas de phase nuptiale aquatique. La fécondation se fait à terre et les femelles ne s’immergent que brièvement et partiellement dans l’eau pour mettre bas des larves déjà écloses.
La larve de la salamandre est aquatique (pendant 3 à 4 mois) et facile à reconnaître. Elle présente une coloration variable, souvent en fonction du substrat de leur lieu de naissance, allant du beige très clair au noir en passant par le jaune. Les branchies sont sombres ou rouges. Une tache jaune clair à la base de chaque membre permet de l’identifier aisément. La tête est plus large que le corps avec un museau arrondi. La queue est arrondie et forme une palette natatoire. Les doigts et les orteils sont courts. Elles mesurent de 2 à 7 cm avant de passer en phase terrestre.
La Salamandre est intégralement protégée par la loi.
La principale menace est l’action de l’homme sur les milieux : disparition des zones humides, fragmentation des habitats, pollution des eaux des sites de reproduction, mortalité sur les axes routiers.
Cet urodèle investit son énergie sur un très petit nombre de descendants auxquels il donne un maximum de chances de survie. Malgré ces efforts, une seule crue ou une canicule peuvent réduire à néant une génération entière de larves.
Une équipe de scientifiques de l’université de Gand a découvert Batrachochytrium salamandrivorans (Bsal), un champignon pathogène asiatique qui dévore littéralement la peau de nos salamandres et des tritons. Les animaux en meurent peu de temps après avoir été infectés.
Ce champignon est responsable pour des mortalité massives de salamandres dans les Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique, proche des frontières françaises.
Trier: par numéro | par date
Salamandre terrestre : 1
- undefined, Saint-Orens-de-Gameville
31.05.2024 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 30
- Rue des Myrtilles, Saint-Orens-de-Gameville
12.04.2024 -
Marie-Christine LERMUZEAUX
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 10
- Avenue Jean Bellières, Saint-Orens-de-Gameville
05.04.2024 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 10
- Avenue Jean Bellières, Saint-Orens-de-Gameville
03.04.2024 -
Bernard Laviron
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 4
- Avenue Jean Bellières, Saint-Orens-de-Gameville
29.03.2024 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 1
- Avenue Jean Bellières, Saint-Orens-de-Gameville
23.03.2024 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 15
- Rue des Myrtilles, Saint-Orens-de-Gameville
18.03.2024 -
Marie-Christine LERMUZEAUX
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 1
- undefined, Saint-Orens-de-Gameville
17.03.2024 -
Hélène LAVIRON
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 20
- mare du Bois du Bousquet, Saint-Orens-de-Gameville
20.02.2024 -
Babette NAVARRA
(Biodiv.Sone)
Salamandre terrestre : 4
- mare du Bois du Bousquet, Saint-Orens-de-Gameville
17.02.2024 -
Babette NAVARRA
(Biodiv.Sone)
Sources et liens :
Guide des reptiles et amphibiens de Midi-Pyrénées
par Gilles Pottier
https://www.decouvrirlafaune.fr/la-salamandre-tachetee/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salamandra_salamandra
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Samandarin
https://www.quelestcetanimal.com/amphibiens-et-reptiles/la-salamandre-tachetee/
https://www.bufo-alsace.org/conservation/une-nouvelle-maladie-menace-nos-salamandres-et-tritons/
http://lashf.org/la-shf-appelle-a-la-vigilance/
https://www.ensemblepourlesanimaux.org/project/la-salamandre-tachetee-salamandra-salamandra/